see the sun – Season – sea & sun

En 2010 j'ai pris 4 semaines de congé en été, ce qui est formidable bien sur... l'occasion ne se présentera sûrement pas d'aussi tôt. C'était bon, mais toujours trop court.

Ce qui particulièrement dur par la suite c'est de recommencer bien sur mais surtout de changer radicalement de climat et environnement. Une fois rentré dans le pays il pleuvait horriblement ou dégeulassement. Je me suis dis tout de suite "quel beau pays de merde" mais je me suis dis aussi, tant pis, bientôt viendra le bel automne et le merveilleux hiver que j'aime tant. Mon cul. C'est plus dur que jamais de passer ces saisons-la sûrement dû aux longues vacances d'été, je sais pas mais j'en peut plus. 4 matins et demi sur 5 je pense à ces plages, ce soleil, ces bières, mon amour et mon esprit tranquille.

Ma saison préférée a longtemps été l'automne, je veux même plus me poser la question pourquoi?!
Quand il y en a mare ben on s'obstine dessus.

Il manque 182 jours pour moi jusqu'au congé d'été 2011. Je me réjouis déjà très particulièrement du printemps ce qui est pour moi l'avant goût du vrai bonheur.

Cut & paste

Mon beau métier consiste principalement (je le répète) à faire la pute. J'exécute ce qu'on me dis de faire mais dans la plus grande partie des cas tout de même je suis libre de poser la première pièce du puzzle sur table. Lors d'un nouveau projet au moment de présenter l'idée "générale" à ma chef, patronne, supérieure ou peu importe ce qu'elle à comme position ben... j'ai merdé à un moment.

En effet, mon idée de base, ma recherche voir mon approche à sembler tellement inspirer ma patronne que je ne suis même pas arrivé à expliquer mon concept dans son intégralité,... ce qui est super emmerdant bien sur. Je me brise les couilles pour analyser toute une connerie pour finalement repartir à zéro sur base de quelqu'un d'autre. Tout ça, je juge, par affaire de goût...

Parlant de goût, je suis une pute, faut pas oublier...

Jugé criminelle cette action de devoir me soumettre au jugement ultime de la connerie, j'ai par la suite décidé de la jouer douce et de plus trop me faire chier avec tout ça.
C'est un point positif dans mon métier c'est que quand on a pas envie ben on peut un peu déconnecter l'hémisphère de la créativité du cerveau pour ne faire fonctionner à plein régime que celle de ... oui, la pute.
J'ai donc par la suite jouis d'un travail les plus cons mais relaxant du monde... De la recherche de logos existants j'ai découpé chaque éléments et collé minutieusement sur quatre planches au format A3 pour en faire une belle sorte de "Tag cloud" pour repérer les diverses catégories, styles des logos...

Le soleil brillait dehors, c'était un vendredi après-midi, les oiseaux ne chantaient pas vu que ça caille encore dehors mais ce moment d'environ une heure et demi m'a bien donné l'envie de vivre après une semaine intensive de boulot.



Realmoon


Si ce si alors ce la bémol.

On est jamais satisfaits de la vie qu'on mène. Parfois on aimeraient juste être loin... Pour revenir et tout recommencer. Pas pour effacer nos erreurs, mais juste pour se prendre le temps de réfléchir, ailleurs, loin, seul. C'est incroyable comme on peut se foutre dans une spirale de merde et difficilement en sortir. Ce qu'il y a avec une spirale c'est qu'on sais que ça descends, mais on ne vois jamais le fond. On dis "plus bas tu pourrais pas tomber" mais on s'étonne à chaque chute qui nous mène plus bas que la dernière. Faudrait trouver la solution d'inverser cette putain de spirale afin de nous pousser en contre sens avec la même énergie que celle qui nous pousse vers le bas. Comme un saut a l'élastique. Bien sur, une fois en haut ben, faut s'accrocher.

La lune serait l'endroit idéal pour ceux qui ont besoin de réfléchir. Elle est loin, y a que dale sur elle, pas de bruit, pas de distraction, rien... On pourrais donc simplement s'asseoir par terre (ou par lune) et regarder la terre. On serait dans un esprit tout a fait différent. Passer un, deux, ou six long mois a réfléchir. S'emmerder grave aussi, afin de profiter pleinement des prochains moments sur terre.

Au moins, on auraient plus la tête dans les nuages.

My someone else

Dans les cabines d'essayage on peut prendre de grandes décisions, "vais-je acheter ceci? Si oui, je passerai pour un con absolu... mais je serais cool!"

Je n'aime vraiment pas les cabines d'essayage, alors quand il n'y a pas de crochets pour suspendre les vêtements, ou que la porte ferme mal, ou que j'ai l'impression que tout le monde regarde mon cul parce que le putain de rideau ne couvre pas les bords, ou que la fissure sous la porte est trop grande et tout le monde regarde mes chaussettes et surtout que tout le monde SAIS que je change mon bas, ou que je me sens sous pression sachant que d'autres personnes attendent leurs tour, ou que j'ai pris une putain de taille incompréhensible vu que je n'ai pas pu grossis autant que ça, ou que je me dis que j'aurais du prendre le vert au lieu du rouge, ou qu'on m'appelle sur mon portable, ou quand le miroir est trop près de ma gueule et je n'arrive pas a voir mon cul, ou quand j'ai mis un quart d'heure au matin pour me styler les cheveux et je viens d'essayer un pull au col roulé, ou quand j'aurais bien aimé avoir ma casquette pour voir si elle va avec le t-shirt, ou quand il y a un détecteur de fumée au plafond et je me demande tout le temps si c'est pas une caméra relié à youtubesexpartycameravoyeurs3000, ou quand le seul des vêtements qui me va n'a pas d'étiquette promo 60%, ou quand je sais que je ne porterais probablement qu'une fois cette merde, ben... oui, c'est chiant quoi.

Spring makes me springen

Le printemps est une période quand-même ultra spéciale... c'est la résurrection du soleil, de la nature, de gonzesses en mini-jupes, des terrasses à bières, des décapotables, de l'inspiration dans la bonne humeur...
Après les maux de tête d'hiver, nous voici au printemps, qu'on a même oublié comme c'est marrant le chant des oiseaux (juste les premiers jours bien sure). Ce qui a de bien avec le printemps c'est qu'il nous dégoûte de toute autre période de l'année car lui nous chauffe pas tellement le cul que même la bière ne suffit pas pour nous rafraîchir en été. Le printemps c'est tout juste tout bien parfais super génial extra fun et cool... (comme disent les petites filles de 15 ans)

Tell me before you go

J'aime bien les vieilles maisons abandonnées, quand j'étais petit je voulais toujours crever leur silence...

On l'appelait tout bêtement la maison hantée. Juste à côté de mon ancienne école primaire ou se trouve aujourd'hui une belle maison de jeunes, dormais une maison abandonnée depuis quelques années. Quelques aventuriers que n'avaient pas trop peur de se casser très fort la gueule, s'aventuraient dans ces couloirs fragiles et ténébreux pour raconter ensuite à d'autre que dans le grenier le plus sombre et obscure et peu lumineux et... bref, s'y cachait une vieille sorcière.
Ça peut sonner très con cette histoire, sauf que moi, j'en chiait dans mon froc et n'y ait jamais mis les pieds...
Si, en bas... mais je n'y suis jamais entré. Faut pas être con non-plus.

Aujourd'hui ces maisons me fascinent toujours autant chaque fois que j'en vois une, et, forcement je dois penser à la fameuse maison hantée de mon enfance...

On ne peut pas s'empêcher de se demander si la personne vis toujours dedans dans de terribles conditions... Genre la mémé upgradé à Madame Sorcière. Ou bien si les proprios sont toujours au pays, ou pourquoi sont ils partis, famille, argent, décès, meurtre...
Ce serait vraiment sympa avant d'abandonner la maison de laisser une bâche devant la porte avec une petite histoire perso pour les gens un peu trop curieux comme moi...

Nicer than nice is nicer

J'ai décidé après avoir acheté un nouveau super jouet tronique qui s'appelle un téléphone portable avec caméra caca dedans de prendre ces quelques photos pour mon blog que à partir de mon gsm pour que ces quelques pensées soient encore plus spontanées et stupides parfois... comme ici tiens.

Au boulot, pause de midi, je me retrouve à manger de ma belle tupper-ware pleine jusqu'au dessus de la limite possible imaginable et devant moi, ces dizaines de suuuper magasines design machin je ne sais quoi. Ces fameux trucs qui s'ouvrent pratiquement tous seuls une fois dans la main à ces putain de pubs de fournisseurs de papiers tous genres au grammage impossible à rêver.
Des matières venues d'un autre monde on se demande parfois. Tous cela pour nous bousiller finalement la lecture car on a pas envie de les arracher ces trucs, tellement gros ils sont qu'on risque de niquer le magasine en deux si on s'y mets.
Le pire est encore bien sure d'essayer de manger et lire un de ces magasines. Ça ne donne pas envie...

Teach me to grow


Je ne suis pas pour, mais je ne peux pas être contre.

Mon amour pour la télévision s'est brisé quand je passais des soirs et des soirs à diner chez mes ex-beaux parents, étant à cette époque-la étudiant, et mangeant en regardant des émissions de variété. Il n'y avait pas de dialogue à table, tout le monde dévorais d'avantage ces images que ce qu'il y avait dans leurs assiettes. Moi, pour faire chier, je ne regardais que mon assiette. Autour de cette table, personne ne m'avais jamais demandé ce que je faisais de ma vie, quels étaient mes hobbies, mes passions dans la vie, ce que j'étudiais, voir, ce que je voulais devenir plus tard... Pour eux, de toute façon, je deviendrais tôt ou tard un clown. C'est ça les musiciens non?
Parontre ils ont finis par acheter l'album de O-zone... ceux qui chantaient Dragostea Din Tei... les pédés la... Bref, simple exemple de leur culture musi... non, générale.

La télévision tue, à mon avis, la communication.

On ne peut pas s'empêcher quand on arrive du boulot de simplement l'allumer, car, c'est une présence dans le foyer qui pour certains est plus agréable que d'entendre le voisin d'à côté. Certes, mais cette petite manie finie souvent par devenir une dépendance. Très vite on sais quoi, qui passe quand, à quel heure, avec qui, pourquoi et comment.
Jusqu'au jour ou on a des invités et, "ohhh zut, ils viennent juste à l'heure de cette merveilleuse série dont je ne peut pas manquer l'épisode..." (au fait bien sur qu'on peut, mais bon, on est cons) Et toc, on passe la soirée, discrètement 75% du temps au "salon", tiens, ou il y a la "télé", tiens, elle est "allumée", tiens, y a "ma série" qui passe...

Jouons au Scrabble ou discutons avec un bon vin ou finalement avec un bon café... développons notre côté social et oublions cette propulsion de dizaines d'images par seconde...

Silent to poetry


Ils dérangent tellement ces fichus câbles et pourtant... je me penche vers la gauche, puis, vers la droite... je les pousse doucement du pied, je recule ma chaise. Agenouillé, je les sépare un peu. Voici un merveilleux mariage de câbles fins et durs... Ils reposent par terre dans une composition presque poétique.
Sous mes yeux, une clé de "sol".

Musicalement beau.

300dpi

Mon beau métier... à nouveau.

Une des choses qui me passionne le plus dans mon métier, maitriser cette fichue machine!
Les ordinateurs mon toujours fort intéressés depuis mon plus jeune âge, ayant un frère ainé informaticien c'est pas un miracle n'est-ce pas? J'ai juste après les Legos, "grandit" avec. Je me souviens comme si c'étais hier, le premier jour que j'ai vu un ordinateur chez nous à la maison. Je ne sais pas pourquoi mais la lumière de la chambre était éteinte, juste l'écran brillait avec splendeur. C'étais magique. Et ques ce qu'on voyait à l'écran? Pas le club Dorothée, mais un système d'exploitation... Windows bien sur, pas de fruits comme logo encore... juste un Windows 3.1

Whoua...

Mais sincèrement je ne savais pas trop à quoi cela servait. Jouer?!
Je me suis donc intéressé à ces machines qui nous permettent de faire et créer tant de choses. Elles nous simplifient la vie. Mais pour qu'elles nous simplifient la vie, encore faut les comprendre ces machines, car elles ne nous comprendront jamais. Si peut-être reconnaitre, mais pas comprendre. Dans 25 ans vous me direz "Ah tu vois du con! Elles nous comprennent aujourd'hui!" Mais ces machines-la seront aussi surement de la taille d'un hamster et 100 fois plus puissantes que celles aujourd'hui.

Pour exercer mon métier j'utilise un software pour manipuler les photos, un autre qui gère les vecteurs, un qui me permets de faire des mise en pages au niveau du print, un pour éventuellement faire des animations pour le web et un dernier pour le layout d'une page web.
Celui qui gère les typos je l'emmerde...
Mon préféré parmi tous ceux-la?... Celui qui gère les vecteurs. Il me fascine tout simplement. Moi, ça me dépasse de pouvoir travailler au millimètre près, je trouve ça incroyable. On peut manipuler un segment sous toutes ses formes imaginables, on peut l'agrandir à l'infini... c'est du viol de pixels tout ça... on les contrôles toutes ces petites bêtes. Comment? Par des putains de calculs gérés par Madame la machine. C'est dingue non?

My life, the price and the past

Dans cette société, nous consommons.
Quand nous achetons quelque chose, on reçoit ce fameux "ticket de caisse". Beaucoup d'entre nous le jette systématiquement sans même se soucier que ça peut nous épargner un tas de soucis si nous le gardons ne serais-ce que le temps d'arriver à la maison pour se rendre compte que nous venons d'acheter le mauvais article. Nous avons ainsi grâce a ce ticket la possibilité d'échanger éventuellement ce dernier.
Moi, je garde les miens pour cette même raison bien sur mais aussi pour une autre bien plus poétique...
Il y a en effet un côté magique dans chaque ticket que nous gardons. Je les conserve parfois pendant des années juste pour les relire et garder une preuve d'un acte que j'ai fait dans ma vie. Un ticket, c'est une histoire, c'est une partie de notre vie. Quand ce ticket est imprimé, notre histoire s'écrit. C'est la simple et bête histoire de l'article que nous venons d'acheter.
Mieux encore, c'est un point de repère mental pour un autre éventuel souvenir. Comme quand on a acheté cette paire de chaussures qui nous était trop petite au début mais on était tellement dingue de ces putains de chaussures pourtant. On les as portés, on a roulé un jour a vélo avec, on s'est bien cassé la gueule devant une foule de gens, la honte. Ou ce repas au Mc Do, ou on attendais un ami qui après l'avoir attendu trois quarts d'heures nous appelle pour dire qu'il arrive tout de suite et qui a engendré la plus grande discussion de cette amitié et qu'on a plus revu depuis 13 ans déjà, pour un simple repas au Mc Do.

Les tickets c'est chiant de les garder, c'est chiant de les trier, c'est pas vraiment très beau mais ca parle de nous... de notre acte passé et de tout ces souvenirs cachés...

I wan't to believe

Une citation d'un film comique qui me fait toujours marrer : "Écoutez ! Je dis pas que je crois pas votre histoire, peut-être bien que j’l’a crois, mais j’l’a crois pas !" C'est fou ce que c'est con non?

Croire... à l'infini et au delà... encore une fois. Croire pour vivre, croire c'est une force, tout le monde doit croire en quelque chose ou quelqu'un, croire c'est l'espoir, croire c'est la vie, croire et avoir la foie...
Ben moi j'ai rien de tout ça et je me sens super bien tiens. J'ai toujours entendu des conneries impossible au sujet des religions, comme tout le monde quoi, et moi encore j'y ai cru quand j'étais plus jeune. Je me dis que j'ai eu la chance de tomber sur une conclusion crucial. "Ce ne serait pas un peu de la merde tout ça?" ok, ça c'est la conclusion radicale mais j'en ai eu d'autres un peu plus construites que celle-ci. Par ex. étant plus jeune, je suis allé visité un site merveilleux pour les top croyants au Portugal. Fàtima. Plein de gens y vont pour prier et fêter la venue un beau jour du "prodige solaire". Quel putain de nom! Sérieusement, "prodige solaire"... quoi que je trouve que ça en jette à mort...
Bref, en 1917 y a eu genre d'un miracle la bas... moi j'appelle ça une hallucination collective des plus ridicules mais bon. Dés lors, du 12 au 13 mai y a un super pèlerinage qui rassemble plein plein de monde et ça prie ça prie ça prie. Je ne suis pas contre! Absolument pas, si quelqu'un a ce besoin de prier, très bien. Qu'il ou elle prie. Mais c'est a cause de ce genre de pèlerinages que moi ben j'y crois plus. J'y ai vu des gens qui ont vraiment très peu pour vivre. Agenouillés et fatigués, ils priaient pourtant au "seigneur" leurs promesse... Ce qui est encore plus dingue c'est qu'ils ont marché de leur ville à Fàtima à pied! C'est ça la promesse! Non mais... désolé.
Ce que je ne comprends pas c'est que ça sonne tellement la supercherie et pourtant tellement de gens y croient... Incroyable. Je pense sincèrement que croire à ça, c'est une faiblesse psychologique.

Si croire c'est l'espoir, prier c'est le désespoir.

Sounds like music


Non je ne suis pas un collectionneur mordu de guitares. Ce qu'il y a la n'est même pas grand chose finalement. Bien que cette prise a failli être la plus chère car pour démonter tout ça...

La musique est un sens coloré dans mes veines. J'en ai besoin comme n'importe qui a besoin d'air pour respirer. Je ne suis pas non-plus un mordu de la guitare en elle-même, d'en jouer comme Steve Vai ou Santana, pas du tout, même que les solos d'une demi-heure me gonflent aussi.
J'aime le sentiment que donne la musique, j'aime être stupéfié de la qualité de composition et d'arrangements d'une chanson. J'aime sentir l'émotion, la force, la tristesse ou la rage que dégage un musicien. J'aime les toniques qui transpercent des séries d'accords tellement déjà-vus mais avec une subtilité et personnalisation incroyable. J'aime ces voix qui nous donnent, non la chair de poule, mais cette brûlure à la poitrine. J'aime vivre un thème, toucher voir même sentir un instrument, vibrer au son d'un "Do - C3" d'une durée d'une ronde pointée jouée fortissimo à une vitesse de 83bps... ou simplement, le laisser mourir dans le silence...

Par amour pour ces couleurs...

Float on me

Faire une croisière c'est pas toujours au quoi j'ai pensé quand je pense au mot "vacances", bien que depuis qu'un ami à moi en a fait une il m'a laissé un peu perplexe à ce sujet.
Ce qui me tente le plus de cette idée c'est de pouvoir se dire:"putain, il y a beaucoup d'eau sous ce bateau". La profondeur de la mer me dépasse. Quand j'étais petit je me demandais pourquoi l'eau ne s'infiltrait pas complètement dans le sable... putain de question hein?... Comme si j'avais rien d'autre à foutre en été. Les autres enfants jouaient au ballon et moi je regardais la mer en me posant des question de physique et chimie... Oui, oui, mon cul. Je ne serais pas designer aujourd'hui. Et puis de toute façon en physique, chimie, maths, biologie, éducation civique et sociale, géographie, histoire, allemand, ben... j'étais nul... ...merde, il ne reste presque plus rien comme cours. J'aimais bien et j'étais fort en poterie! Ah tiens!
Je n'ai tout de même pas besoin de trop me concentrer en physique pour savoir qu'un bateau flotte. Un gros paquebot flotte de même et la traversée de l'Europe à l'Amérique du nord ou sud me tenterais bien. Faire un peu comme "Jack" dans le film Titanic, sauf que j'aimerais bien qu'il coule pas le gros bateau la... Me sentir flotter au dessus de toute cette masse d'eau... en pensant à tout les bateaux pirates, vaisseaux extra-terrestres, baleines, petits poissons dans la bouche de requins, pieuvres géantes, bases nucléaires sous-marines, Atlantide, les putains de snorkis qui qui qui, les polu polu poluards avec les touftoufs pas loin, des météorites, des jouets made in Taiwan, des vieilles capotes usés mais bien refermés... Toutes ces choses qui me feront tant de plaisir à imaginer et à re-imaginer au chemin du retours...

The rain song


Céline Dion chantais sur un morceau :"...et j'écoutais longtemps couler, l'eau des fontaines...". Et bien moi pas du tout. Je ne sais même pas comment je me souviens de ce morceau de texte...

Ou je vis, ici,... ici dans le même monde que vous, il pleut. Il pleut souvent par "ici", ce qui fait que si vous n'aimez pas trop la pluie ben c'est mal barré pour vous. C'est pas que j'aime qu'elle me tombe dessus non-plus mais ses battements j'en suis encore une fois fou. Je semble un peu fou de beaucoup de choses, mais jusqu'ici je n'ai écris que sur les petits détail de la vie que j'aime... pas de mes grandes passions.

En effet, la pluie chante. Je me souviens d'être avec mon père dans une vieille voiture break qu'il avait à une époque, ou il m'a dis d'attendre dans la voiture un moment le temps qu'il revienne... (aujourd'hui que j'y pense, je me pose des questions, car ce début d'histoire sonne un peu comme dans un film ou le père qui dis d'une voix rauque:"fils, attends-moi ici, tu ne bouge pas, tu ne sors pas, tu n'ouvre la porte a personne tu m'entends? Personne! Le voila qui sorts tout a coup du véhicule, frappe du pied la porte d'une maison, entre brusquement en cherchant de ses mains derrière son dos quelque chose qu'on ne distingue pas bien puis soudain... PAM PAM, deux coups de feu, le père qui ressorts de la maison le pas accéléré, ouvre la porte du véhicule, passe la main par derrière l'appuie tête du co-pilote, fonce en marche arrière et dis au petit:" je vais te sortir de la...". Genre, le père mets le petits dans une situation involontaire de merde et il tente par la suite de le sortir de la... ben merde alors. Toujours pareil ces films américains.) je disais donc que cela me rappelais ce jour ou j'écoutais tranquillement dans un silence absolu la pluie tomber sur la carrosserie de la voiture... je me suis dis ce jour la :"un jour quand j'aurais ma propre voiture, j'irais m'isoler quelque part, juste pour écouter la pluie et m'endormis ainsi..." Je ne l'ai toujours pas fait, trop de boulot... faudrait que je me prenne le temps pour ça un jour, ça me fera sûrement penser à de bons films américains...

Free as a bird


Je l'ai toujours admiré pour sa complexité. Le fait que "nous" l'ayons créé me dépasse. Nous l'avons écris. C'est notre devoir de citoyen de la respecter. La loi. Notre système de vie.

Nous ne sommes finalement que des pions qui ont intérêt à bien marcher sur les bonnes cases du jeu. Le jeu de la vie. Quand j'étais petit je jouais au jeu de société "DESTIN" avec le joli jingle à la télé :"jouez à destin pour changer de vie...". Si changer de vie étais aussi facile que tourner cette putain de roulette qui restais coincé la plupart des fois ben, beaucoup de gens l'aurais fait.
Ce qui me dépasse c'est la vitesse à laquelle toute notre existence peut changer d'un moment à l'autre, ceci, même sans être de notre faute.
Très cru, très basique!
Si on nous inculpe de meurtre, parce qu'on se trouvais au mauvais moment à la mauvaise place, notre système décidera sûrement de nous enfermer! Elle nous privera de vivre librement en société avec d'autres êtres humains... Parce-que "sois-disant" nous avons pris la vie a quelqu'un d'autre.
Encore plus cru, encore plus basique serait :"Toi t'es un méchant, reste la dedans!"
On aura gagné quoi d'avoir été enfermé 15 ou 25 ans? Notre vie n'est plus la même à partir de la.
En effet, on peut résumer tout ceci comme simple une belle situation de merde pour celui qui étais au fameux mauvais moment dans ce mauvais endroit mais,... ça peut être nous demain.

La liberté de chacun est la ou il serait le seul à la vivre.

Time's what we need the most, when we're late...


36 heures.
Juste un peu plus que nos habituels vingt-quatre.
C'est le nombre d'heure que j'ai toujours voulu avoir pour vivre mes jours...
Le temps c'est de l'argent. Mais l'argent ne fais sois-disant pas le bonheur, il y contribue seulement. Je préfèrerai honnêtement avoir plus de temps que d'argent. Il y a tant de choses que j'ai toujours voulu faire dans ma vie, il n'est certes pas trop tard, il n'est jamais trop tard. Approfondir mes connaissances dans certains domaines artistiques par dessus tout, peut-être bien pratiquer un sport quelconque... enfin. Apprendre des langues. Passer plus de temps avec ceux que j'aime et dont je sais qui m'aiment tout autant.
Vous me direz que tout ceci n'est qu'une question d'organisation, de volonté, de patience.
Mon train train quotidien fait en sorte que chaque soir je me redis la même chose :"t'aurais surement pu t'arranger autrement et faire ceci ou cela encore aujourd'hui...". C'est simplement frustrant.
Le temps, le temps...
Depuis enfant j'ai des rêves que j'ai peur de ne pas pouvoir réaliser du a ce manque de "ne pas savoir comment si prendre". Je me suis toujours dis que la vie ne vaut pas le coup d'être vécue sans rêves, mais ceux qui n'en ont pas ben, ils se font pas chier sans arrêt.
Le présent c'est bien, mais le passé me passionne à réfléchir ce que j'aurais pu faire mieux, quant au futur, il m'intrigue tout simplement de ce qui m'attends...
En attendant,... le temps ne m'attends pas.

I love you London


Oui, je t'aime Londres, tout simplement...

Tu es la ville que j'ai quitté en pleurant après t'avoir contemplé pour la première fois. Un soir de décembre, au fond de ce grand bus, j'essayais jusque au dernier instant de mémoriser chaque détail de toi. Je me disais que j'avais vu tellement peu de toi...
Tu me manques, je pense à toi chaque fois qu'une destination à découvrir me passe par la tête...
Aucune autre jusqu'au jour d'aujourd'hui... et certainement aucune autre ne prendra ta place. Tes rues, tes vents, tes pluies, tes mystères. Parce que je t'aime, j'aime la langue que tu parles, je suis fière de pouvoir te parler.

For all you are...

Just a last one

Boire à la santé de...
Boire pour tuer la soif...
Boire par caprice...
Boire pour survivre...
...

Quand on bois de l'eau, on se sent rarement sonné juste après, par contre quand on consomme de l'alcool c'est différent. J'ai attendu très longtemps pour comme on dis alors, "consommer" de l'alcool. Je me dis souvent que en ayant attendu aussi longtemps, je le savoure mieux aujourd'hui.
C'est très agréable de savourer un repas en bonne compagnie avec une bonne bouteille de vin. C'est très triste de finir une soirée seul avec une bonne bouteille de Vodka.

À ta santé ces années passées...

Tell me your life was beautiful

Généralement, les pigeons, on les chasse. On veut qu'ils arrêtent de chier sur les façades de nos bâtiments. On nous interdis de les nourrir. Quand on est petits, vu que c'est tellement drôle de les voir s'envoler, on les chasse en courant. On aime en nourrir un, mais pas trente. On les trouve drôles parce qu'ils secouent leur tête de l'avant vers l'arrière. On a pas trop de peine quand on voit que l'un deux lui manque une patte. Du à la pigmentation de leurs plumage, on en compare certains à d'autres animaux, comme des vaches par exemple. Quand ils sont au sol, c'est des parasites, tandis que dans les airs c'est un symbole de liberté. On en écrase souvent en voiture, sans faire exprès. On se dis qu'elles sont tout de même bêtes ces bêtes. On aime pas voir un mâle danser autour d'une femelle, on se dis:" bientôt, y'en aura encore plus". Quand il y a les soldes, la braderie, c'est tout de même ceux qui nous dérangent le moins. Pour beaucoup d'entre nous, domestiquer un pigeon c'est tout aussi bête que domestiquer un rat, comme pour d'autres, il n'existe qu'une sorte de pigeons, ceux des rues. Et puis... ils ne chantent même pas les pigeons.
Serait-il possible que l'un d'entre eux se dise que sa vie était merveilleuse?
Peut-être bien qu'ils s'en foutent royalement. Ils s'en foutent donc de leurs propre vie, leurs propre existence. Ils passent à côté d'un grand nombre de problèmes en pensant ainsi. Ce n'est qu'un animal après tout... je pourrais tout de même en tirer une leçon.

Sold out

L'art se vent, à quel prix et/ou pourquoi?
En cours d'histoire de l'art j'avais de gros problèmes à accepter les théories de certains artistes. Quand ça devenais trop sentimental ou trop fantastique ça me tapais très vite sur les nerfs. Je me suis toujours dis que l'art se vend avec un seul critère, on aime ou on aime pas. C'est qui le con qui achète une œuvre d'art qui ne lui plait pas? Oui, mis a part un collectionneur ou qqn qui a trop de fric...
Moi je pense à M. Tout-le-monde, qui lui, veut un tableau pour son salon et qui dois choisir. Que va-t-il prendre?
C'est sûre que la boîte à merde de Manzoni il y a aussi un mangeur de merde qui aurait pu l'acheter parce qu'il aime son contenu mais je ne parle pas ici d'un artiste précurseur d'une idée quelconque.
Je veux bien croire que l'artiste essaye de faire passer un message, une émotion atravers les couleurs et la composition qu'il a utilisé pour son œuvre mais... quand ça ne me touche pas ben, j'achète pas non plus.

Boîte à musique

S'il y a une chose pour laquelle on m'a toujours pris pour un con, c'est d'aimer le bruit que font les électroménagers...

En effet, je porte un amour fou pour le bruit et les vibrations que font certains électroménagers, comme la machine à laver, le sèche cheveux et l'aspirateur par dessus tout. Quand j'étais petit je m'endormais contre la machine à laver, ou bien je me dorlotais derrière l'aspirateur en marche... J'adorais courir vers le canapé pour une sieste ultra rapide en écoutant l'aspirateur que ma mère m'étais en marche.
Plus tard, quand j'étais déjà au lycée, je prenais tous les matins le train avec les copains. Ils aimaient bien se faire quelques parties de jeu de cartes pendant que moi, petit somme jusqu'à destination. Mais comme ils faisaient un boucan de merde, j'étais un peu plus heureux quand j'ai acheté mon premier lecteur mp3 (64 méga de mémoire interne, 150 euros!!!). Sauf que je me concentre trop quand j'écoute de la musique alors j'ai décidé de faire un petit enregistrement de mon chanteur préféré, l'aspirateur. Je ne sais même plus de quoi il avait l'aire, mais il chantais comme un dieu. Je l'ai donc enregistré avec deux micros, un pour les aigus, un pour les graves... un super mixe qui me donnais la chaire de poule comme aucune autre chanson sur terre.

Encore aujourd'hui j'ai du mal au bureau. Quand je reste travailler un peu plus tard et la femme de ménage arrive ben, elle se sers de l'aspirateur qui me fais toujours le même effet. Les aspirateurs c'est pas comme les filles, eux, ils donnent tous les mêmes frissons...

π to pee

Pisser c'est un art.
Pour certains c'est un art très abstrait même. On dis toujours pour taquiner les jeunes "tu ne sais même pas encore pisser droit". Donc il n'est qu'une merde! Mais qui arrive réellement à pisser droit? Parce que moi parfois, ça parts en couille (c'est le cas de le dire). D'ailleurs , quand on est bourrés, c'est perdu d'avance. Certains s'assoient pour pisser... non mais merde,... tout le plaisir de viser ce putain de trou est fichu! Dieu (ou je ne sais qui) nous a donné ce don de pouvoir pisser debout, on peut pisser partout très vite, hop hop c'est dehors, hip hip c'est plus la... ni vu ni connu. Faut pas se priver de se plaisir voyons. Je trouve que la marge d'erreur est encore grande, car pour rater le trou faut vraiment le vouloir... tout de même, avec un peu d'entrainement je pense que n'importe qui peut pisser au moins trois fois de suite sans en foutre partout. Gardez le plaisir de pisser tout autour du trou quand vous êtes en boîte...

Vers l'infini et au-dela

"Combien de planètes, ou galaxies, ou astéroïdes, ou trous noirs, voir des bubulles de gaz, ou nébuleuses en couleurs, ou je ne sais quoi... irais-je percer, si je pointais mon doigt vers l'espace..." tel étais la question que je me posais quand j'étais plus jeune.

J'ai jamais trouvé la putain de réponse.

Je cherche encore...

Je change donc je "design"

Sur cette merveilleuse photo, on peut observer l'architecture d'une façade d'un bâtiment. Il s'agit ici du nouveau bloc rénové de mon ancienne école primaire...
Je ne sais pas combien de fois j'ai déjà rêvé de cette école où j'ai comme tout enfant (dans son école respective) passé des années incroyables. J'en garde en effet tellement de souvenirs que j'en rêve sans arrêt. J'ai toujours trouvé marrant, le fait que l'année juste après que j'ai quitté cette école pour continuer mes études au lycée, ils ont décidé enfin de repeindre la façade du bâtiment. A croire qu'ils attendaient le départ de la classe ou je me trouvais, qui bizarrement, était celle qui faisaient le plus de bordel...
Nous étions 5... monstres. J'en écrirai d'avantage sûrement plus tard.
De retour à cette nouvelle façade, ben... j'aime pas. A nouveau ce putain de double vitrage qui nous chauffe bien (je n'ai pas vraiment un problème personnel avec le double vitrage, croyez-moi), ces longs murs cleans (déjà vus partout ailleurs), ces petites et longues fenêtres à la taille parfaite pour éclairer ni trop, ni pas assez. Ma vieille école est vêtu aujourd'hui d'une robe très design certes, mais est-ce cela qui nous attire tant dans ce 21ème siècle?
A savoir que je ne suis pas anti-architecture-design. Pas du tout. C'est bien beau en effet. J'ai toujours été très minimaliste dans mes créations au lycée, bien que cela ne sois pas mon coup de coeur pour autant. Dans cette simplicité se perds ("je" pense) le charme de certaines courbes.
Je ne veux pas non-plus rester coinçé dans ma belle époque afin d'alimenter mes souvenirs à vie, mais souvent, ce fameux "design" est une solution qui à mon goût est trop facile.

Téléphone arabe


Une chose qui me tue au boulot...

Ce putain de jeu de téléphone arabe qui se crée quand on doit traiter le suivi d'un projet avec une agence entre nous et le client final. Mais qu'es ce que ça peut être con tout ça...
On se casse le cul avec nos théories de designer pour" layouter "un projet, qui finalement et mal interprété par cette deuxième agence... Résultat, le projet devient souvent une merde et le plus important et qu'on arrive parfois plus a voir ce projet qui au début nous attirait et motivait tellement.
Tiens, justement, je viens de répondre au téléphone et devinez qui c'était? J'avais envie de répondre :"ahhh formidable... salut ça va? J'écrivais justement sur mon blog comment vous me faites chier... c'est dingue non?"
Ce job, faut que je le garde tout de même un peu plus longtemps, donc, je me suis retenu...

Faster than a stupid pencil

Pourquoi "fasterthanapencil"?
Ben pour la simple raison que je j'aime pas trop écrire à la main. J'ai vraiment une écriture de merde et puis mon endurance est très faible. J'avais l'habitude d'écrire ces quelques pensés sur un cahier, un peu comme les petites filles de 12 ans (et demi), sauf que à la longue ça me faisait trop chier de devoir être super motivé pour écrire 5 lignes. En plus a chaque fois que je commençais à écrire, mon écriture débutait les 3 premières lignes comme quand on écris un dimanche ensoleillé, les 4 prochaines comme un beau mercredi matin de congé, les 6 ensuite comme si on se dépêchais pour très vite aller chier, puis les dernières ben, comme si on avait vraiment chié dessus.
Finalement, vu que sur cette machine à touches ça va nettement plus rapide, ça te corrige les (nombreuses) fautes de frappe, que en quelques clics t'es sur wikipedia pour rechercher une merde quelconque et que c'est supra marrant ben... j'ai nommé tout ceci Faster than a pencil.

Mon beau métier

Pour mon métier il y a je trouve deux façons de le décrire. Tu peux le dire genre "à la con" et tu passes pour un pauvre mec mal payé qui n'a pas su choisir sa juste voie au Lycée, donc, un graphiste... ou bien, tu peux te faire passer pour le mec trop cool, trop génial qui sais dessiner, peindre aussi!, faire de la photo, tu es toujours bien fringué, tes basquettes te vont a merveille peu importe ce que tu portes au dessus, vu la putain de coiffures que tu styles tout les matins avec soin, sauf quand tu mets une casquette où t'as l'air un peu plus sérieux... ?!?
Ben pour cette deuxième option, tu te présente en tant que "Designer". C'est ce que je dis a chaque fois qu'on me demande ce que je fais dans la vie, et bien sure les gens font :"whouaaa... choueeette". Ce qu'ils ne savent pas c'est que mon salaire et tout aussi merdique que le leurs (prèsque) et que le graphisme c'est pourri. C'est tout de même dommage que mon image sur ce métier soit aussi négative... car quand j'étais étudiant, ben j'étais très fort la dedans, j'adorais ce que je faisais jusqu'au jour ou je me suis un peu rendu compte du mauvais côté du métier lors d'un stage de formation dans une assez grande boite dans ce pays... ici... en Europe. Je rangeais des boîtes de merde bourrés de justifs et conneries dans le genre (le super travail de stagiaire) et un "designer" et venu me voir pour faire une pause café... sauf que dans le temps ben, je buvais pas de café, ou plutôt j'avais peur de demander ou de me servir. Il me dis alors tout en roulant sa clope :"Au fond c'est un métier de merde, c'est pourri..." Et moi ben, je me suis dis merde alors. Très vite j'ai compris qu'il avait raison. Tout le monde connais tout le monde dans ce métier et tout le monde envie tout le monde qui envie les autres... bref, une putain de confusion. Chacun connais le nouveau qui travaille chez X qui travaillais avant chez Y qui n'aimais pas Z et qui aurais préféré travailler chez le trou du cul de M que personne n'aime.
Mon métier j'aime le faire, mais je pense que j'aimerais d'avantage quand on arrêtera de me dire de changer un rouge de 5% sur une valeur quadri. Je pense que un jour je définirais ce putain de rouge à moi tout seul et la... ben je jouerai ma pourriture tout seul.

Old city

Chaque matin, voir chaque soir après mon petit boulot en voiture, (pas en train parce que je suis un gros pollueur mais parce que c'est plus rapide et le train ben... ça deviens tout aussi chère et faut speeder tout le temps pour le prendre) ben je vois ma petite ville qui grandis et qui meurs... Les jours passent et je vois toujours ces vieilles pompes a essence abandonnés qui m'attirent tant pour faire quelques photos, (que je n'ai toujours pas fait d'ailleurs) et ces fameux blocs d'appartements super futuristes, design, modernes, ultra géniaux top hot flip flop... toujours la même merde quoi.
C'est l'histoire de la ville, la ville respire, elle a cette histoire sans fin... en attendant la putain de météorite qui zigouillera même les blocs d'appartements aux fenêtres double vitrage!
J'aime cette ville, je ne pourrais vivre sans finalement. C'est la que je suis né et c'est la qu'un jour ben... je... je reste c'est tout. J'ai envie de crever sur un bateau désolé, pas dans la ville. J'ai trop aimé le film du Titanic ou les gens sont morts en se les gelant, dans l'eau, le soir, les uns à côtés des autres, tous ensembles... comme un putain de suicide collectif de Lemmings. Bon, je ne pense pas que ces gens avaient vraiment envie de crever. Je me suis d'ailleurs toujours imagine la putain de journée de travail de St.Pierre ce jour-la. Pas pire que les miennes quand je fais des heures supps...

Questions à la con

Il y a tant de petites questions à la con qu'on se pose durant d'une journée. Du moins moi je m'en pose. Je me dis même si ce n'est pas moi, le con, qui me pose de simples questions.
Par exemple, un bel après-midi devant mon beau mac, je bosse... je "layout" et je "designe" ces petits projets à la con et toc! En voici une. Une question à la con :"putain, est-ce que les fourmis ont des poumons et si oui, pourraient elles donc fumer une toute mini clope?"
C'est complètement con. Tout aussi con que le temps qu'on perds a ruminer cette question.
"... et puis non. Pas les fourmis, elles bossent tout le temps, y a pas de pause clope pour elles."
La bonne question par contre serait :" Pourquoi parle on toujours de fourmis au féminin?"
N'y a-t-il pas de fourm... fourmo... furmo... furman! (en anglais ça sonne bien tiens)?
Le soir avant de m'endormir, souvent, très souvent, je suis épuisé... j'ai tout ces projets de merde sur lesquelles j'ai travaillé durant la journée en tête et pourtant... entre ces pensés :"putain, les fourmis!"
Les questions à la con sont donc mauvaises pour la santé et peuvent engendrer des troubles du sommeil.clope, Fourmis, fumer, question, ruminer, sommeil, travail